Danseuse hip hop au dynamisme époustouflant, Carmel Loanga naît au Gabon, puis va vivre en France à l’âge de 14 ans. Quelques années plus tard, elle obtiendra une licence en communication visuelle et un master en journalisme à Paris.
Les 26 et 27 novembre prochains, elle se produira à Paris avec “The Dress”, chorégraphie traduisant le fond intérieur de la féminité sous plusieurs formes.
Elle participe actuellement à la Air Force one Footlocker campain en collaboration avec Nike.
Danseuse et chorégraphe
Gamine à la maison, regarder d’une part, sa mère conjuguer des pas d’Elomba (danse traditionnelle fang, ethnie de celle-ci) et son père d’autre part danser sur des sonorités de la rumba congolaise, cela a longuement influencé la fillette de l’époque. Sa famille s’était alors appropriée la danse vu qu’elle la pratiquait avec virtuosité.
Carmel et la danse ne font donc qu’un. Elle lui permet ainsi de communiquer en dégageant un mélange de féminité accrue, de sensualité alliées à une gestuelle virile.
Elle débute la danse avec le “Funk style”. Puis se spécialise dans le poppin’. Elle rencontrera même le pionnier de ce style, Popin Pete qui restera un de ses pères spirituels.
Sa percée dans le monde du Hip hop
Son goût pour la compétition vient de son père, un ancien grand footballeur devenu entraîneur de l’équipe nationale du Gabon (Azingo). C’est tout naturellement pour s’affirmer dans la sphère Hip Hop ( milieu très masculin) qu’elle participe à des battles.
Son appartenance à une fratrie à dominance masculine lui a été fortement utile. Elle participera aussi à de nombreux stages donnés par Didier Firmin (qui a représenté la France à de nombreuses reprises au festival “Danses delights”), Marion Motin (celle-ci a accompagné Madonna lors de son “The MDNA Tour” en 2012 et ancienne vice-championne de France du “concours de danse hip hop international”), ou encore par le grand Bryan Green.
Son duo avec Karim Khouader “Sales mômes”, telle une rosée qui apporte la bénédiction, lui permet de flirter avec son potentiel chorégraphique et de transcender son intuition et son imagination.
De succès en succès, elle intègre la compagnie “swaggers” fondée par Marion Motin. “In the middle”, une épopée vivante, survoltée par des femmes soudées à toute épreuve. Ce spectacle a été dansé plus de 100 fois lors d’une tournée mondiale face à un public à chaque fois ébloui.
Son style et sa vision
Cherchant toujours à mettre l’accent sur l’attitude et le charisme du danseur, c’est à Paris au LAX studio qu’elle transmet son style et sa vision du hip hop.
Notre virtuose prône aussi “l’importance de préserver un groove authentique”. Durant ses cours, les individualités de chacun sont respectées mais surtout mises en valeur.
L’esthétique de son écriture chorégraphique, lui a valu l’attention des artistes tels que Lenny Kravitz. On note aussi des collaborations avec le réalisateur sud africain Chris Sanders sur les clips d’Oumou Sangaré ( Kamalema) et d’Angélique Kidjo ( La vida es un carnaval) et son apparition dans le film américain ” Hugh Strung movie”.
En octobre, la Gabonaise participera à la prochaine pub de Nike.