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Edgar Yonkeu à propos de l’affaire Tina : « Si je mens, le Gabon le saura »

Edgar Yonkeu à propos de l’affaire Tina : « Si je mens, le Gabon le saura »

Ce sont les révélations de la rappeuse Tina, le 27 octobre, qui ont eu le plus d’impact sur l’image d’Edgar Yonkeu ces trois derniers jours.




Le producteur “borderline”, comme il se décrit lui-même, a choisi de s’exprimer sur l’affaire Tina dans l’emission “Le Dafresh Morning” sur Urban FM ce 30 octobre. « Ce cas est sensible et ceci m’a poussé à venir à la radio » a-t-il déclaré.

Il devait effectivement répondre à de nombreuses accusations exprimées à son encontre dont celle de Tina qui remettait en cause le manque de reconnaissance du travail qu’elle a abattu pour Direct Prod dans l’écriture de plusieurs chansons.

Le noeud du problème : le défaut d’enregistrement de Tina auprès de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) sur  plusieurs titres et le fait que celle-ci soit créditée en tant que co-auteur sur certaines chansons alors qu’elle considère en être la seule auteure.




 

Pourquoi l’enregistrement des œuvres auprès de la SACEM est-il si important pour un artiste ? 

La déclaration des œuvres d’un créateur à la SACEM, dont le siège se trouve en France, présente plusieurs avantages :

  • Protéger ses œuvres.
  • Recevoir des droits d’auteur des œuvres créées seul ou en groupe pour leur diffusion en radio, télévision, concert, spectacle, streaming et pour leur reproduction sur disque, vidéo, téléchargement légal, DVD, jeux vidéo, etc, en France comme à l’étranger.
  • Pour les œuvres exploitées en dehors de la France, la SACEM intervient auprès des sociétés d’auteurs étrangères pour permettre au créateur de toucher leurs droits. Au Gabon, il s’agit du BUGADA (Bureau Gabonais des Droits d’auteur).

On comprend donc que Tina n’ait pas trouvé normal que cette démarche n’ait pas été effectuée par Edgar Yonkeu depuis 2013. Le producteur a démenti formellement ne pas avoir fait le nécessaire.

Ce dernier a affirmé sur l’antenne d’Urban FM être rentré en contact, la veille de son intervention à la radio, avec la SACEM pour s’assurer qu’il existe des traces de ce qu’il avance. Il a réitéré sa proposition à Tina, de se rendre à Paris ensemble pour procéder aux vérifications nécessaires.

Dans sa vidéo, Tina a plusieurs fois rappelé que les tentatives de se rendre à Paris avec le producteur s’étaient, jusqu’à présent, soldées par des échecs. Parviendront-ils à s’accorder sur une date de départ afin d’avoir le fin mot de l’histoire? S’il y a bien eu enregistrement des œuvres de Tina, la SACEM n’a donc jamais délivré aucun document le prouvant ?

Le cas de la chanson “My Love”

En ce qui concerne le titre “My love” auquel Tina a participé 3n tant que co-auteure sans avoir été créditée, le producteur a tout simplement déclaré que la non mention de Tina comme co-auteure de ce titre n’était pas de sa faute mais plutôt celle de l’équipe musicale d’Abidjan où le titre a été enregistré.

Ces derniers auraient omis de créditer Tina en tant qu’auteure. Edgar Yonkeu a ajouté que la déclaration à la Sacem à aussi ajouté que la déclaration à la Sacem avait été faite par Universal et non Direct Prod. Edgar yonkeu est tout de même resté évasif sur le reste des titres écrits par Tina.

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Le public s’attendait vraiment à sa part de vérité mais rien de concret ni de précis n’a été présenté par le patron de Direct Prod si ce n’est le contrat de cession et d’édition musicale signé par Tina en janvier 2018 et donnant le droit à Direct Prod d’exploiter ses textes.

L’intégralité de l’interview d’Edgar Yonkeu sur Urban FM est à voir en intégralité ci-dessous.

[Mise à jour du 1/11/18]

La réaction de Tina suite à l’intervention d’Edgard Yonkeu sur Urban FM




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