Quelques jours après la chute d’Ali Bongo Ondimba et son clan, les révélations de malversations au sein de l’administration gabonaise ne cessent de se multiplier. La dernière en date provient du monde du sport, plus précisément du judo.
En 2019, la championne Sarah Mazouz Laraque a lancé une collecte de fonds pour financer sa participation aux Jeux Olympiques de 2020. Cette démarche avait suscité des interrogations, étant donné qu’elle représentait le Gabon lors de ces jeux.
Il est désormais évident que ni la Fédération de Judo ni l’État gabonais, par le biais de son ministère de tutelle, ne soutenaient leurs athlètes. Pire encore, il semble que certains responsables aient profité de manière scandaleuse des efforts et de la sueur de plusieurs compétiteurs gabonais.
C’est ce que vient de dévoiler Sarah Mazouz Laraque sur Facebook.
Son commentaire sur le réseau social faisait suite à une question concernant les pratiques à proscrire au sein du sport gabonais. Ce témoignage confirme de plus en plus l’existence de la corruption et du détournement de fonds au sein de plusieurs institutions gabonaises sous l’ancien régime.