Adulée et appréciée mais en même temps sujette à beaucoup de polémiques depuis le début de sa carrière, Shan’l La Kinda est l’artiste au Gabon dont les faits et gestes sont méticuleusement scrutés et épiés à chacune de ses sorties. Au cours de cet entretien exclusif accordé à notre rédaction, elle passe en revue le bilan de son 1er Album, les passions qu’elle déchaîne auprès du public sur la toile, la chanson Bonobo et son concert le 08 Juin 2017 à l’Institut Français avec Créole la Diva.
Bonjour Shan’l, merci d’avoir choisi notre média pour parler de toi et de ton actualité. Déjà comment va la Kinda ?
Je me porte bien. En ce moment, je suis un peu stressée par le concert, mais la santé au top.
Shan’l tu es l’une des artistes gabonaises qui déchaîne beaucoup de passions sur la toile. Tu subi de la part du public autant de l’amour que des critiques parfois injustifiées. Comment fais-tu pour gérer toute cette pression au quotidien ?
Je pense que je m’y suis habituée. Certains ont une façon spéciale de me prouver leur amour; dans cet acharnement écrit je ressens tout simplement l’amour d’un fan qui ne s’assume pas (lol)!
En suivant ton parcours, nous remarquons que tu es une personne qui assume pleinement les choix qu’elle fait, ça peut se voir par ton style vestimentaire ou lorsque tu te lâches dans tes vidéo clips. Peut-on dire que c’est cette authenticité qui fait de toi l’artiste que tu es devenu aujourd’hui ?
D’une part oui, mais il n’y a pas que les tenues vestimentaires compliquées, il y a aussi le talent. (sourire)
Ces critiques ne sont-elles pas juste la confirmation qu’au Gabon les gens ne sont pas encore prêts à voir des célébrités vivre une vie qui correspond à leur statut de star comme on peut l’observer ailleurs avec d’autres artistes ?
Ils n’ont jamais été prêts, mais je promets de leur offrir une colonisation acharnée (morte de rires), ils finiront par s’y habituer parce que je ne me façonne pas à l’image des gens, je suis qui je suis. Et que les gens apprennent à faire la différence entre le personnage et la personne, mais ça c’est pas pour demain la veille, on a du chemin.
Quel est le bilan que tu fais de ton premier album « Shan’l is my name » ?
Bilan surprenant. Je m’explique. Au début, il a eu du mal à passer parce que ce style musical était plus ou moins incompris. Je me suis donc lancée dans des singles pour rehausser l’album. Et par la suite avec le succès de certains singles j’ai par exemple “Maria”, et “Où est le gars ?”, qui se trouvaient dans l’album, ce qui a fini par accrocher avec le public, en gros cet album est un album mystérieux que je conseille aux gens d’écouter non seulement avec les oreilles mais aussi avec leur âme, et ils comprendront.
La chanson « Où es le gars ? » a été très appréciée par tes fans. Alors as-tu pu trouver finalement ce gars qui pourra te poser et te supporter ?
Oui je l’ai trouvé, il m’a bien posé et me supporte, le pauvre.
Certaines femmes se plaignent que les hommes bien et matures se font rares de nos jours. Comment peux-tu sentir si le mec qui vient vers toi est sincère et animé de bonnes intentions ?
Les petits gestes définissent les gens. Et plus tu parles avec une personne, plus elle se dévoile. Il faut apprendre à être à l’écoute.
Tu es désormais basée à Abidjan depuis un moment, pourquoi ce choix ?
Ce choix est artistique, stratégique et amoureux.
Depuis ton installation en Côte-d’Ivoire, on peut observer que les choses s’accélèrent davantage concernant ta carrière, en l’occurrence ta collaboration avec l’artiste ivoirien Rico. Comment s’est faite votre rencontre ?
Edgar YONKEU travaille en partenariat pour ses clips avec Boss Playa. Boss Playa est une grande maison de production en Côte d’Ivoire, donc lors d’un voyage dans cet État pour la pause du son “My Love” dans les locaux de Boss Playa, la rencontre avec Rico s’est faite et il a été chargé de m’accompagner sur ce projet.
Ensuite tu as enchainé avec l’artiste Camerounais Magasco, avec en bonus une très belle vidéo ayant pour titre “Love it”. On sent un air de Rihanna et Drake dans le clip “Work” entre vous deux (Rires). Raconte-nous comment s’est passé le tournage du clip vidéo, ce n’était pas trop difficile ?
Le tournage était plutôt cool, jusqu’à un certain moment où je suis tombée dans une bouche d’égouts, et je me suis lourdement ouvert le tibia. Le tournage a été interrompu, j’ai été conduite à l’hôpital pour des points de sutures et le lendemain, j’ai dû terminer le tournage du clip avec une grosse bande au tibia (“c’est moi La Kinda ô, j’irai jusqu’au bout ô”, comme a dit la mythique chanson du Airtel Trace Music Star Gabon 2015).
D’autres projets en vue ?
Évidemment, on dort les yeux ouverts. Premier projet, le concert du jeudi 08 juin 2017, à 19h30 à l’Institut Français.
« On a osé chanter le tabou, on a rien inventé »
L’actu en ce moment c’est ‘‘Bonobo’’, un son qui tourne et qui fait un véritable buzz sur la toile dans lequel tu es en feat avec Créole. Déjà c’est quoi un ‘‘Bonobo’’ et pourquoi cette chanson ?
Le Bonobo est un chimpanzé nain qui est assez connu pour son addiction à l’acte sexuel pour régler tout conflit dans leur société. Pourquoi avoir chanté le bonobo? Parce qu’on fait référence à sa fréquence sexuelle (oui je sais, c’est choquant) mais sans hypocrisie, nous les femmes lors de nos soirées pyjamas, nous avons l’habitude de nous exprimer aussi librement que dans la chanson Bonobo. On a juste mis en chanson les petits ragots entre copines que nous faisons.
Que réponds-tu à celles et ceux qui vous pointe du doigt toi et Créole dans cette chanson ?
Je les comprends. Tout le monde ne peut pas être aussi lâchés de la tête mais qu’ils comprennent aussi que tout le monde ne peut être coincés. On a osé chanter le tabou, on a rien inventé.
Pour ce concert du 08 Juin à l’Institut Français, que réserves-tu à ton public ?
Je réserve beaucoup de surprises à mes fans, si je les dévoile ici, je vais tuer le mythe.
Tu es signé sur Direct Prod, parles nous en quelques mots de ton producteur Edgar Yonkeu. Comment peux-tu le décrire et quel est la valeur ajoutée qu’il a pu apporter dans ta carrière musicale ?
Monsieur Edgar YONKEU est un dénicheur de talents, passionné de musique, qui à la première écoute sait déceler la graine de star qui sommeille en une artiste. Ce qui s’est passé avec moi en 2012, après mon mythique Happy Birthday. La valeur ajoutée qu’il a apporté dans ma carrière musicale, c’est d’une part, une visibilité énorme sans cesse évolutive, de nouvelles techniques de travail, comment chanter en studio, comment gérer une scène toute seule (parce que j’étais une choriste, et dans les chorales on chante accapella donc sans instrument et surtout que le stress est réparti entre plusieurs personnes ce qui est plus facile à gérer). Le papa là est fort.
Quand tu n’es pas en studio à bosser, a quoi ressemble le quotidien de Shan’l ?
Il est normal, je gère mon business dont je ne parle jamais, je m’occupe de mon couple, je suis devant la télévision comme tout le monde, même si je ne vais pas en studio, le studio est en moi, ce qui fait que je pousse toujours la chansonnette.
Nous arrivons à la fin de notre entretien Shan’l, as-tu un dernier mot à faire passer à nos lecteurs et lectrices ?
Coucou lecteurs et lectrices ! Je vous remercie pour votre attention et je dépose ici mes différents contacts :
Instagram : shanl_la_kinda_officiel
Snapchat : Shakindz
Facebook : SHAN’L
Je vous invite à me suivre pour les exclusivités à venir et vous invite massivement à assister à mon concert du jeudi 08 juin à l’Institut Français à 19h30.
Merci Shan’l pour ces moments et longue vie à ta carrière.
Merci à vous Gabon Célébrités.