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Le rappeur Ba’ponga s’engage contre le piratage audiovisuel

Le rappeur Ba’ponga s’engage contre le piratage audiovisuel

 

Cette semaine marque le début de la campagne de sensibilisation contre le piratage audiovisuel initiée par l’association burkinabè Convergence en partenariat avec le BUGADA. Le rappeur Ba’ponga en est la figure de proue. 

En Afrique, bien que l’on ait du mal à mesurer les pertes économiques engendrées par le piratage audiovisuel, celles-ci sont estimées à 120 milliards de francs CFA par an (estimation de 2017).

Alors que des millions d’Africains ont recours au piratage faute de revenus stables leur permettant de recourir à des opérateurs privés pour avoir accès à la TV ou à la musique, cette pratique représente un frein à la production audiovisuelle africaine.

 

C’est dans une volonté d’œuvrer pour la protection et la valorisation de la création audiovisuelle et de lutte contre le piratage sur le continent que l’association Convergence est née au Burkina Faso en 2015. Présidée par Béatrice Damiba, journaliste et ex-ministre Burkinabé, Convergence est une association panafricaine qui rassemble des professionnels de l’audiovisuel à travers le continent.

En juin 2018, en partenariat avec le BUGADA (Bureau gabonais des droits d’auteur et des droits voisins), l’association Convergence a organisé une conférence-débat au Radisson Blu de Libreville avec pour thème “Solutions de lutte contre le piratage et la contrefaçon”. Une conférence à laquelle Ba’ponga avait été convié à s’exprimer sur les enjeux de la lutte contre le piratage au Gabon.

C’est dans la logique de son implication que le rappeur a été choisi pour incarner cette nouvelle campagne de sensibilisation. « Il y a encore en 2019, des gens qui utilisent nos images, nos sonorités et qui émettent même des programmes radio ou TV sans nous reverser le moindre CFA » nous a déclaré Ba’ponga.

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La question des droits d’auteurs au Gabon est encore en suspens. Une opération spéciale d’inscription et de dépôt de dossiers avait été initiée en octobre 2017 par le BUGADA résultant au paiement des premiers chèques à des artistes et cinéastes tels que Vyckos Ekondo, Melchy Obiang ou encore Alexis Ngoua Mba.

Depuis, aucun nouveau paiement n’a été constaté.

 

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