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Les MI M’BIASS dansent pour le devoir de mémoire de l’esclavage

Les MI M’BIASS dansent pour le devoir de mémoire de l’esclavage

Dans le cadre des journées commémoratives de l’abolition de l’esclavage, les Mi M’biass ont décidé, à leur façon, de rendre hommage à leurs ancêtres et de continuer de dénoncer ces atrocités. Un devoir de mémoire pour lequel elles se sont pleinement investies.

“L’entendez-vous? Ce tambour c’est le feu dans les champs de cannes, ce tambour, c’est le tambour de la révolution, le tambour de la liberté… Révolte!”

Les Mi M'biass, danseuses, chorégraphes gabonaises. Photos Credits: SILVER MBA.
Les Mi M’biass, danseuses, chorégraphes gabonaises. Photos Credits: SILVER MBA.

Sur les chants de labeur, deux jeunes esclaves se révoltent dans une chorégraphie à la fois pleine de douleur et d’espoir. Enfermées dans leur histoire, celles-ci se battent et se débattent pour la liberté, une course vers l’avenir. Dans une volonté de ne jamais oublier, ce devoir de mémoire les amène à nous confronter à la vision de l’histoire : l’enfermement d’hier devient la mise en lumière d’aujourd’hui.

De cultures multiples (Gabon, Guadeloupe, France), ces deux sœurs forment une entité appelé Mi M’biass, mot provenant de la langue Fang qui signifie “jumelles”. Sur les chants de labeur des esclaves, elles expriment en chorégraphie la douleur puis la révolte de deux jeunes esclaves.




Les Mi M'biass. Photos Credits: SILVER MBA.
Les Mi M’biass. Photos Credits: SILVER MBA.

Prises au piège dans leur situation (représentée par le tableau), elles vont se débattre et arriver à se libérer de leurs chaînes, elles vont réussir à courir vers la liberté… Leurs expressions corporelles nous rappellent combien ces peuples ont souffert.

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Le cadre a une double signification : regarder comme dans un tableau au musée = se souvenir,  devoir de mémoire (ne jamais oublier). Se débattre pour s’extirper de “ce tableau” et courir vers la liberté : la cage sans barreau dans laquelle étaient enfermés ces peuples pendant des millénaires sans avoir les moyens de pouvoir en sortir.

Photos Credits: YOCKO KIZO.
Photos Credits: YOCKO KIZO.

Le projet a été réalisé par la structure KIZOINDESIGN basée à Bordeaux avec la participation d’Alessandro Tomasi. Une équipe technique composée de Kizo Yocko (Réalisateur), Gaelle Lacour (Chef opérateur), Axel Mamfoumbi (Directeur artistique), et Silver Mba (Photographe de plateau).




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