C’est après le petit cocktail de rigueur qu’Imunga IVANGA directeur général de L’institut Gabonais du Son et de l’Image et Eric Girard ont conjointement déclaré ouvert la neuvième édition des Escales Documentaires de Libreville. La programmation, riches en films venus d’Afrique de France ou d’Allemagne mettra cette année à l’honneur des films portant sur la condition de l’exilé, de la femme tout comme offrira des portraits inscrivant le documentaire dans la réflexion historique actuelle sur la mémoire. Enfin, une série de projections mettront à l’honneur le romancier français Albert Camus dont nous fêtons cette année le centenaire.
Lors de leur présentation menée à quatre mains, les deux directeurs se sont félicités des partenariats qu’ils avaient pu nouer avec le festival jumeau des Escales Documentaires de La Rochelle tout comme le Centre Cinématographique du Maroc, permettant la présence de réalisateur chérifiens lors de la semaine. Une ouverture dont le public étudiant et scolaire pourra bénéficier puisque certaines séances gratuites pour eux seront organisées dans l’enceinte de l’UOB.
La cérémonie un peu longue en discours si l’on en croit les réactions du public s’est ensuite prolongé par la remise des prix remis à deux apprentis cinéastes gabonais ayant participé à l’appel à projet proposé par l’IGIS. C’est ensuite le film d’une ancienne lauréate à cette aide à la création qui a été projeté : Le Club des Silencieux de la prometteuse Nathalie Pontalier, présente dans la salle avec l’ensemble de ses comédiens. Celle-ci s’est prêtée avec un plaisir non dissimulé au jeu des questions que les spectateurs, visiblement ravis, lui ont posées à l’issue de la séance. *
Programme complet sur : www.escalesdoclibreville.com