À l’occasion de la sortie de son 3e album intitulé Yieh, la chanteuse gabonaise Pamela Badjogo a annoncé ce mercredi 24 janvier lors d’une conférence de presse à L’Institut Français du Gabon, son prochain concert dans le cadre du KABA LIVE TOUR, prévu pour le 02 février 2024.
Pamela Badjogo clôture sa tournée mondiale, débutée il y a 2 ans, dans son pays d’origine, le Gabon. Le retour de l’enfant du pays est accueilli avec beaucoup de positivité.
Lors d’une conférence de presse à l’Institut français, l’artiste a présenté son nouvel album, YIEH, qui sera disponible le 03 février à minuit sur GStore Music.
Elle identifie sa musique à de l’Afro-Jazz et de l’Afro-pop. Ses chansons sont très souvent en bakaningui, une langue parlée dans le Haut-Ogooué, province dont elle est originaire. Elle utilise sa langue maternelle pour faire voyager son public sur plusieurs rythmes bantu.
Dans une Masterclass prévue pour le 31 janvier, l’artiste partagera les rouages de l’organisation événementielle avec pour thème : construire un spectacle de musique de niveau international. Un moment qui permettra aux artistes et passionnés de musique d’échanger sur la coordination d’un spectacle.
Avec un parcours brillant sur la scène internationale, Pamela Badjogo a su mettre en avant la culture de son pays à travers le monde. Par ailleurs, dans cet élan de valorisation, l’artiste collabore avec plusieurs musiciens ou artistes locaux, notamment dans son album YIEH.
Le titre Letondo, premier single de l’album et interprété en nzebi, est une déclaration d’amour qu’elle fait à son défunt mari pour exprimer le manque qu’elle ressent depuis sa disparition et surtout la fin du deuil. Cette chanson a été écrite par SeBa, une autre chanteuse gabonaise.
Influencée par des figures emblématiques de la musique gabonaise telle que Annie-Flore Batchiellilys, Pamela Badjogo a choisi de combiner différentes cultures d’Afrique pour exprimer son art, une particularité qu’elle a assemblé avec du Jazz. Un style qu’elle a préservé et en a fait son cheval de bataille.