Le torchon semble déjà brûler entre l’actuel sélectionneur des panthères du Gabon José Antonio Camacho et la Fegafoot à seulement 10 jours du début de la 31e Coupe d’Afrique des Nations de football qui aura lieu en terre gabonaise.
L’ex-entraineur du Real Madrid aurait décidé, selon nos sources, de ne pas prendre part à la conférence de presse organisée pour lui hier mercredi 04 Janvier et pour cause, un refus de la part de la fegafoot de céder à un de ses caprices. En effet, Camacho exigeait que son personnel pléthorique, notamment 10 membres du staff médical soit autorisé, en lieu et place d’un staff technique gabonais comme convenu avec la Fegafoot et menaçait de quitter le pays, donc de démissionner si ses doléances n’étaient pas prises en compte.
C’est l’ancien joueur du FC Barcelone, le Portugais Déco, qui toujours selon nos sources a réussi dans les coulisses a ramener à la raison l’entraîneur espagnol afin que ce dernier respecte les accords établis dès la signature du contrat entre lui et la fédération le Jeudi 1er Décembre 2016, date de sa prise de fonction pour diriger les panthères du Gabon.
La Fegafoot ayant donné un ultimatum de 24h à l’entraîneur, et c’est avec un certain soulagement que nous avons appris ce matin la première séance d’entrainement des panthères du Gabon avec l’Espagnol.
Néanmoins, cet incident nous amène aussi à nous poser la question de savoir si l’idée d’un entraineur local, qui connait la réalité et l’environnement du pays et de son football ne serait pas tout simplement la meilleure des solutions pour diriger l’équipe nationale, au lieu de s’attacher les services des sélectionneurs occidentaux qui n’ont que pour seul et unique intérêt les sommes astronomiques d’argent qu’ils percevront et avec malheureusement à la clé pas de réels résultats sur le plan sportif.
