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‘‘Accrochez-vous à vos rêves et restez toujours passionnés dans vos différentes activités.’’- FREDERIC GASSITA.

‘‘Accrochez-vous à vos rêves et restez toujours passionnés dans vos différentes activités.’’- FREDERIC GASSITA.

Il aurait pu faire carrière dans la médecine, mais son amour pour la musique a eu raison de lui. Ingénieur de son et pianiste hors pair, Frederic Gassita est aujourd’hui l’un des meilleurs dans son domaine musical le JAZZ FUSION. Dans cet entretien exclusif  l’artiste nous parle à cœur ouvert des péripéties de son parcours et de son nouvel album ‘‘MY EXPERIENCE’’.

GABON CELEBRITES: Monsieur Fréderic  Gassita bonjour, merci d’avoir répondu à notre invitation. Comment allez vous ?

 

FREDERIC GASSITA : Bonjour, je vais très bien, c’est moi qui vous remercie pour cette invitation. 

 

Frederic Gassita.
Frederic Gassita.

G C : Vous-êtes  un ancien etudiant en medecine ( CUSS ),  vous avez tout plaqué  pour aller vous former dans le domaine de l’art et de la musique aux Etats-Unis. Racontez-nous cette expérience ? Quelle a été la réaction de votre famille face à  ce bouleversement concernant vos études ?

 FG : La musique et les études de médecine ne sont pas compatibles, notament lorsque vous faites de l’anatomie. Nous avions au moins 7 livres en cours d’anatomie et ses livres sont, chacun, très volumineux et contienne beaucoup d’enseignement que je ne pouvais pas véritablement assimiler car je passais toutes mes soirées au studio « NKUSSU ». Au bout d’un moment j’allais en cours et les notes de musique sonnaient dans ma tête, je n’en pouvais plus.

Mon père, découragé, a compris que je ne serai jamais médecin et décide donc de m’envoyer à Boston aux USA chez un frère Gabonais en la personne Michaël Moussa Adamo (Actuel Ambassadeur du Gabon aux USA), dans le but de suivre des formations me permettant d’être ingénieur.

Pour moi, le choix était tout fait, je souhaitais devenir ingénieur de son. Je me rendis alors au Berklee College of Music où je suivais, en plus, d’une formation de producteur musicale et jazz pianiste que j’omet de lui dire. Le plus important pour lui étant que je devienne un ingénieur. (LOL)

‘‘ L’African Music Institute permettra à ceux qui aimeraient faire des études de musique de débuter leur formation en Afrique (au Gabon) avant de les approfondir aux USA’’

G C : Pour vous être accroché à votre rêve, aujourd’hui vous êtes l’un des meilleurs dans votre domaine musical au Gabon et reconnu mondialement, quel message pourriez-vous faire passer aux jeunes et qui ont aussi des rêves ?

 F G : Je leur dirai, accrochez-vous à vos rêves et restez toujours passionnés dans vos différentes activités. Formez-vous afin d’être professionnels et avoir des diplômes pour être en phase avec la société. Pour ceux qui ont choisi les arts de la musique, vous seriez heureux d’apprendre la création de l’African Music Institute à Libreville avec le Berlkee College of Music.

 

G C : Justement le dernier New York Forum Africa a vu naître, l’African  Music  Institute  dont vous allez assurer la présidence. De quoi s’agit-il exactement ?

F G : Notre Président, Monsieur Ali Bongo Ondimba est un amoureux de son pays le Gabon et de la musique et aimerait que son pays évolue dans tous les domaines. Etant musicien, il a saisi l’opportunité que proposait les dirigeants du Berklee College of Music durant leur première visite au Gabon. Pour mettre en place une école panafricaine de musique qui serait en relation directe avec Berklee, la meilleure école de musique au monde, et qualifiée à ce titre de « Harvard du Jazz ». L’African Music Institute permettra à ceux qui aimeraient faire des études de musique de débuter leur formation en Afrique (au Gabon) avant de les approfondir aux USA. La volonté de Berklee de lancer cette école en Afrique est manifestée par le constat selon lequel toutes les futures grandes stars de la musique émergeront de l’Afrique qui est le continent de l’avenir.

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G C : Vous avez réuni il ya un moment  déjà, le London Symphony  Orchestra  et le Royal Philarmonic Orchestra autour d’un projet musical hors normes. Deux orchestres européens prestigieux avec lesquels vous avez enregistré non pas un, ni deux, mais quatre albums. L’ensemble de l’œuvre s’intitule Visions symphoniques du Gabon. Fréderic,  comment s’est passé  cette collaboration avec ces deux grands orchestres et ensuite dites-nous en peu plus sur cet œuvre de Visions  Symphoniques du Gabon ?

F G : Lorsque j’étais à Boston en 1992, vers la fin de mon cursus, je me suis rendu compte qu’il me manquait encore quelque chose, et l’un de mes amis, Patrick Goraguer (pianiste et batteur) en formation à Berklee avec moi me fit découvrir Maurice Ravel à qui je trouvais des harmonies Jazz dans ces compositions classiques. Alors à cet instant là, je me suis dit que nous les Jazzmen, nous n’avons rien inventé en matière d’harmonie, mais que nous avons juste apporté dans ses compositions modernes des nouvelles aventures ryhtmiques, en les mélangant avec les rythmes africains. A partir de cet instant, je me suis dit qu’il fallait que j’écrive des musiques pour les orchestres symponiques, je me lançais dans les cours et assistais aux répétitions du Boston Symphony Orchestra.

 

En rentrant au Gabon à la fin de mes études, je conserve le goût et la passion pour l’écriture des musiques symphoniques. Le London Symphony Orchestra et le Royal Philarmonic Orchestra sont tout simplement des orchestres symphoniques de très haute volée que j’apprécie et que j’ai décidé de booker avec mon producteur, en les invitant sur mes albums symphoniques. D’ailleurs, malgré leurs règles strictes qui ne nous autorisaient pas à ramener un musicien de l’extérieur et comme il y a toujours des exceptions à la règle, nous avons dû batailler afin de pouvoir faire jouer Patrick Goraguer sur un des morceaux de l’album (Into The Light, un morceau à base de rythme MBALI (originaire du Haut Ogooué, Gabon) avec le London Symphony Orchestra. Ils ont fini par comprendre que ces rythmes ne faisaient pas partie du répertoire classique et que Patrick savais les jouer.

 

« Symphonic Vision From Gabon » est une ode qui a été composé pour le continent Noir et pour mon pays natal, le Gabon, formant ainsi une extraordinaire saga musicale, faite de rencontres, de voyages, mais aussi d’introspection et de recherche, aussi bien au plan musical que personnel. Chaque thème spécialement écrit, cette fois-ci avec la perspective d’être interprété avec un grand orchestre, forme une histoire à elle seule. Réaliser un tel album réclame énormément de travail et de pragmatisme, mais aussi une histoire personnelle car je me raconte dans ce disque à la manière d’une Bande originale de film, ma bande sonore en quelque sorte. J’y raconte mon enfance au Gabon, mes voyages partout dans le monde et aussi et surtout, mes rencontres.

G C : Votre single ‘‘MBALANCE’’ sortie le 7 août 2015. Un mot la dessus ?

F G : Ce titre est une manière à nous d’intégrer les rythmes gabonais dans le patrimoine mondial de la musique et plus particulièrement dans le Jazz Fusion. Le titre “Mbalancé” vient de deux mots, premièrement Le Mbali, rythme du Haut-Ogooué et deuxièmement du mot balancer. Mais en réalité, ce morceau est inspiré du rythme Njobi, autre rythme du Haut-Ogooué. Les paroles de cette chanson décrivent une certaine douceur de vie au Gabon et plus particulièrement à Libreville. Ce morceau est très cosmopolite car les musiciens qui y participent ont su s’imprégner de notre folklore. Que ce soit le guitariste brésilien Alessandro Penezzi, le batteur français Patrick Goraguer ou le bassiste camerounais Guy N’sangué, ils ont su faire vivre ce morceau et je les en remercie.

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G C : Votre dernier album « My Experience » est sortie le 30 Novembre dernier à travers le monde, pourriez-vous nous en dire plus a ce sujet ? Combien de titres ? Des collaborations ?

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F G: « MY EXPERIENCE », mon dernier album composé de 11 titres, vous invite à découvrir les voix de HARCIANE « SOKEY » MAGANGA (GABON), MELINA ONDJANI (GABON) et GIANA VISCARDI (BRESIL). La guitare acoustique d’ALESSANDRO PENEZZI (BRESIL), la guitare Basse de GUY N’SANGUE (CAMEROUN), la batterie de PATRICK GORAGUER (FRANCE), Le Saxophone de BATISTE HERBIN (FRANCE), bien sûr le LONDON SYMPHONY ORCHESTRA (GRANDE BRETAGNE) et aussi LES SOLISTES FRANÇAIS (Orchestre de Chambre Français) conduites par PAUL ROUGER (Violoniste et Chef d’orchestre).

G C : Comment peut-on décrire votre genre musical le Jazz Fusion, quel en est sa particularité ?

F G: Le Jazz Fusion comme son nom l’indique est la fusion des rythmes et pour moi la particularité est d’y associé les rythmes traditionnels africains (Mbali, Njobi, etc).

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G C : Quelques contacts utiles où on peut vous suivre et vous joindre pour un évènement ?

F G: Vous pouvez me suivre via les réseaux sociaux : www.facebook.com/FGASSITA, www.twitter.com/FGASSITA, www.reverbnation.com/fredericgassita. Pour me contacter pour des évènements, il vous suffit d’envoyer un e-mail à mon manager M. Adamou BANOUFE à l’adresse suivante : banoufe@adamaxholding.com .

G C : Quand vous n’êtes pas devant un piano, que faites-vous pour vous détendre ?

F G : Lorsque je ne suis pas devant un piano je me donne au sport, notamment le football qui est ma seconde passion après la musique.

G C : un dernier mot pour nos lecteurs et lectrices ?

F G : En ma qualité d’artiste nominé aux KORA AWARDS 2016 avec le titre  « TEKE FLOWERS », je dirai aux lecteurs et lectrices de voter pour moi en envoyant autant de fois que possible le code « KORA 29 » au +24 898 4000.

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G C : Nous voici au terme de notre entretien, merci encore Fréderic Gassita  pour votre disponibilité et d’avoir eu la gentillesse d’accepter notre invitation afin de parler de votre actualité.   

F G : Merci à GABONCELEBRITES.COM

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