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Chandrik’a, finaliste de The Voice Afrique : “pour avoir connu l’échec, j’affirme qu’il n’est pas fatal vu que je me suis relevée et continue la musique.”

Chandrik’a, finaliste de The Voice Afrique : “pour avoir connu l’échec, j’affirme qu’il n’est pas fatal vu que je me suis relevée et continue la musique.”

Son interprétation de “Le chant c’est mon champ” d’Annie-Flore Batchiellilys a fait le buzz tellement elle était empreinte d’émotions. Actuellement en Afrique du Sud où elle se prépare à la finale en direct de The Voice Afrique, Chandrik’a a réussi à trouver le temps de répondre à nos questions. Seule candidate gabonaise en finale du concours musical, c’est une lourde responsabilité qui pèse sur elle. Elle revient sur son parcours dans The Voice Afrique.

Chandrik’a, d’abord félicitations pour cette place en finale ! Vous étiez très émue sur le plateau, comment vous sentez-vous aujourd’hui ?

Tout d’abord je remercie Gabon Célébrités pour cette interview. Je me sens très bien, merveilleusement bien, aimée par l’Afrique, par mon pays parce que je le représente valablement à ce concours auquel je suis à une étape à laquelle je ne m’attendais pas.

Comment vous êtes-vous retrouvée dans The Voice Afrique ? Qu’est-ce qui a motivé votre envie d’y participer ?

Je m’y suis retrouvée par l’intermédiaire de ma grande-sœur qui m’a motivée à m’inscrire car il faut avouer que je chante depuis un moment et que j’étais un peu dans le flou. The Voice m’a permis de sortir de ma coquille et m’apporte une plus grande visibilité. Aussi, c’est un concours international, pas uniquement pour les pays francophones car il existe d’autres communautés dans des pays comme la France.

Vous n’en êtes pas à votre première finale d’un concours musical puisqu’en 2016 vous étiez finaliste d’Airtel Trace Music Star au Nigeria. Quel chemin parcouru…

Effectivement, j’y ai participé et ai remporté la finale au niveau du Gabon puis je me suis retrouvée à concourir au Nigéria face à neuf autres pays. J’étais encore très jeune, pas encore concentrée, je n’ai pas eu la vision de la chose et c’est allé très vite. Je n’ai pas bien cerné l’enjeu et naturellement je me suis rapidement fait éliminer.

Je reconnais que j’étais très triste car je suis rentrée dès le premier tour puis de retour au pays j’étais comme égarée. The Voice apparaît aujourd’hui comme une cure de jouvence et une aubaine inespérée et avec l’expérience acquise; j’espère que je remporterai cette fois. Je tiens déjà à remercier Dieu pour cette place en finale.

ⒸThe Voice Afrique

Lors du premier prime, avant votre audition à l’aveugle, vous avez déclaré que The Voice Afrique est un moyen pour vous « relancer dans la musique ». Quels ont été les challenges auxquels vous avez dû faire face dans votre jeune carrière de chanteuse ?

De prime abord, je suis issue d’une famille très stricte, donc mes parents voyaient la musique comme une distraction et ne voyaient aucun intérêt à ce que je la fasse, par conséquent ils n’étaient pas du tout d’accord. En rentrant du Airtel Trace Music Star, ils ont exigé que je me concentre exclusivement sur mes études.

Il faut avouer que j’ai fait des karaokés, des piano-bars, mais je ne savais plus exactement ce que je voulais : tout abandonner ou non, si une carrière musicale était pour moi ou non. Mais j’ai persévéré pour leur prouver que je pouvais aussi me faire une place dans le monde musical et mettre ma voix, ma culture et mon pays en valeur.

Avez-vous déjà pensé à l’après-émission ? Des projets en gestation ?

Bien-sûr que si. Lors de la pause de The Voice j’ai commencé à travailler avec certaines personnes au pays. Des personnes vraiment talentueuses qui m’ont apporté beaucoup de soutien, de courage; des personnes qui savent ce que je vaux et qui m’encouragent dans ce que je fais. Donc on a préparé beaucoup de choses que j’ai hâte de vous faire découvrir juste après The Voice.

 

“Cette interprétation a été un hommage à mon pays, à l’Afrique, à la musique et à cette grande icône de la musique africaine que représente Annie-Flore Batchiellilys.”

 

C’est grâce à votre interprétation de la chanson « Le chant c’est mon champ » d’Annie-Flore Batchiellilys que vous avez pu accéder à la phase des Grands shows en direct. Était-il important pour vous de chanter un titre Gabonais à ce stade de l’émission ?

Je suis d’abord gabonaise et c’est avec une grande fierté que j’ai interprété cette chanson, même si j’avais été éliminée. J’avoue que je ne m’imaginais pas que cette chanson apporterait tant d’amour et d’émotion dans le cœur des gens. Je me suis juste dit qu’en l’interprétant, je rendrais également mon pays fier pour ma participation à un concours international tel que The Voice Afrique Francophone.

Cette interprétation a été un hommage à mon pays, à l’Afrique, à la musique et à cette grande icône de la musique africaine que représente Annie-Flore Batchiellilys. Ce coup de pouce du Très Haut était tout sauf une stratégie et c’est une fierté immense pour moi d’avoir rendu mon pays fier.

Vous êtes arrivée aux auditions à l’aveugle, seule, sans un membre de votre famille ou un(e) amie. Comment votre entourage réagit-il à votre succès dans l’émission ?

Ils sont très contents. Le fait que je sois venue seule est indépendant de leur volonté. On s’est retrouvés dans une situation un peu compromettante car pour la production il n’y avait plus moyen de changer d’accompagnateur. Raison pour laquelle je suis venue seule. Cela ne signifie cependant pas que ma famille ne m’encourage ou ne me soutient pas, bien au contraire.

Pourquoi aviez-vous choisi de rejoindre l’équipe de Charlotte Dipanda ? Comment s’est déroulé votre coaching avec la diva ?

Lorsque plusieurs coachs se sont retournés, j’avais l’embarras du choix. Rien n’était calculé à l’avance et je ne savais même pas que je choisirais cette femme au grand cœur, avec une belle âme. Mon cœur l’a juste choisie et je vous avoue que je ne saurais vous donner une explication. Non pas que je ne pouvais aller chez les autres coachs, mais ça s’est fait naturellement et je suis allée vers elle. Je n’ai d’ailleurs aucun regret aujourd’hui.

Pour les Grands Shows en direct, vous avez eu une nouvelle coach, la chanteuse ivoirienne Josey, qui a remplacé Charlotte Dipanda. Comment avez-vous géré cette transition ?  

Déjà pour moi, c’est un bonus car les autres talents devaient sûrement nous envier d’avoir eu deux coachs. Non pas que nous soyons contents d’avoir perdu notre coach, on s’y est d’ailleurs habitués et il y avait une grande affinité. Je suis toujours en contact avec Charlotte. Cependant, il fallait bâtir une nouvelle relation mais je ne tire que du positif.

The Voice me permet de bénéficier de l’expérience professionnelle de deux grandes personnalités de la musique et j’apprends un maximum des deux. C’est juste « wahou » ! Josey est une personne super et tellement merveilleuse, ouverte et travailleuse, je l’ai appréciée au premier contact. Je vais même au nom du groupe, dire que nous sommes très heureux de vivre cette expérience.

ⒸThe Voice Afrique

Pendant l’émission, vous n’avez pas pris beaucoup de risques dans vos choix de chansons, vous êtes restée dans le même registre. Aviez-vous peur qu’un style musical différent compromette vos chances ?

C’est probablement une information que vous n’avez pas mais les chansons sont imposées. On ne vous demande pas la chanson que vous souhaitez avoir sinon ça serait trop facile. Je pense que tout se joue lors des castings : on vous demande ce que vous chantez et avez l’habitude d’écouter, histoire d’être orienté sur votre registre. La notion de prise de risque ou non n’incombe pas aux candidats. Toutefois, je pense avoir essayé de varier lors de mes prestations et je n’ai d’ailleurs pas fini de le faire car je vous réserve le meilleur pour la fin.

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Justement, avez-vous déjà une idée de la chanson qui vous permettra de gagner The Voice Afrique saison 2 ?

Oui, j’en ai une idée mais je ne vous le dirai pas car pour l’instant c’est un secret. Vous la vivrez en live lors de la finale par la grâce de Dieu.

Comment les autres candidats Gabonais ont-ils accueilli votre accession à la finale ? Un mot pour eux ?

Je suis toute seule en finale mais je me considère comme la représentante de tous les candidats gabonais qui se sont présentés à The Voice cette saison et ils me soutiennent tous, chose très important pour moi.

Je leur conseille de ne pas abandonner car pour avoir connu l’échec (j’ai chanté devant Keri Hilson qui a estimé que je chantais du n’importe quoi devant les caméras, des millions de gens), j’affirme qu’il n’est pas fatal vu que je me suis relevée et continue la musique. Je leur demande simplement de se battre pour ce qu’ils aiment.

Quel message souhaitez-vous faire passer à vos fans ?

A tous ceux qui m’encouragent et me soutiennent depuis tous les pays où vous vous trouvez, je ne puis que vous dire merci et que le Seigneur vous accorde tout ce que vos cœurs désirent. Merci infiniment pour l’amour que vous me témoignez par vos messages, vos prières. Vous constituez ma principale force et la motivation qui me permet de tenir.

Je vous aime beaucoup et vous embrasse très fort.

Pour soutenir Chandrik’a : envoyez V4 au +225 08 48 54 54 jusqu’au vendredi 13 Avril à 23h59.

 

 

 



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