Le cinéaste Fernand Lepoko célèbre son jubilé d’argent

Il est sans doute le cinéaste gabonais le plus constant de ces dernières années et ses nombreuses œuvres sur l’échiquier cinématographique national sont là pour le prouver. Du 20 au 23 décembre, Fernand Lepoko célébrera ses 25 ans de carrière. Un incroyable parcours pour celui qui se voyait plutôt très loin des arts.

Le digne héritier

25 ans de carrière ça se fête, surtout quand celle–ci ressemble à celle de Fernand Lepoko et que l’on rêvait plutôt de devenir informaticien. Digne héritier des Charles Mensah, Marcel Sandja, Henri Joseph Koumba Bididi ou Imunga Ivanga, Fernand Lepoko attrape le virus du 7e art par le canal de son oncle Marcel Sandja (“Auberge du Salut”, “Orega”) auprès duquel il apprend le métier avec assiduité.

Les débuts

Dès 1998, Fernand Lepoko commence par la réalisation de publicités et de clips vidéo. Sa liste de clients compte des noms comme Amandine, La Reine d’Empire, Espérance Ngaba, Annie Flore Batchiellilys, Landry Ifouta, Nzanga Mapangou et totalise plus d’une centaine de clips réalisés. Avec une telle expérience acquise et toujours sous l’œil de son oncle, Fernand Lepoko enchaine avec la réalisation de documentaires tels que “Les Enfants de la Toile” et “Une Expression culturelle nommée Tandima”.

Le 7^e art et le Saint graal

Fernand Lepoko fait partie de la poignée de rares réalisateurs qui peuvent se targuer d’avoir dirigé la légende du cinéma Gabonais Philippe Mory. C’est sur son moyen métrage “Maléfice”, qui est d’ailleurs la dernière apparition de Tonton Fifi à l’écran, que le jeune réalisateur se révèle au grand public. Puis les projets s’enchainent à la fois en tant que scénariste, assistant-réalisateur et réalisateur.

Désormais à la tête de sa propre boîte de production Aldébaran Production, Fernand Lepoko accompagne désormais de jeunes talents à la réalisation en tant que producteur et aussi en tant que formateur car il est enseignant à l’INPTIC.