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Magali Palmira Wora : “Avoir le talent ne suffit pas, il faut être équipé du savoir pour mieux exercer son art”

Magali Palmira Wora : “Avoir le talent ne suffit pas, il faut être équipé du savoir pour mieux exercer son art”

Les réactions provoquées par la vidéo de Tina ne désemplissent pas. Alors que beaucoup on encore du mal à comprendre le fond du problème et le résume à une affaire d’argent, Magali Wora, Responsable de REAL BLACK MUSIC qui cumule plus de 15 ans d’expérience dans la musique, a soulevé le problème de manque de formation et de professionnalisme de certains artistes et managers.

Dans une publication Facebook, l’actrice culturelle a relevé 3 points que soulèvent la vidéo de Tina.

L’importance de faire enregistrer ses œuvres

Magali Wora précise que deux transactions sont à distinguer lorsqu’un créateur de musique vend son travail : “Paroliers, Ghost writers, Beatmaker quand ils vendent leurs créations ils le font soit via un contrat soit via une facture. La facture ou le contrat sont établis pour définir et réguler le processus de travail ou le paiement du travail fourni. Cependant cette transaction n’est en rien liée au droit d’auteur”.

 

A cela s’ajoute une procédure supplémentaire, “les deux parties concernées ont chacune le devoir d’aller faire enregistrer leurs œuvres à la maison des droits d’auteur au Bugada d’abord et puis à la SACEM”.

L’enregistrement des œuvres et la reconnaissance du travail de Tina est au cœur de sa vidéo.

Quand on fait les ateliers de formation sur le management d’artiste pour vous expliquer tout ce qui est lié à l’exercice du métier d’artistes, les grands managers des grands artistes de ce pays sont absents

Se former pour être mieux armé

On ne le dira jamais assez, à part la recherche du buzz ou du tube qui fera percer un artiste, celui-ci n’est complet que s’il est bien outillé et bien accompagné.

Depuis plusieurs années, Magali Wora fait partie de ceux qui remettent la question de la formation des artistes et des managers régulièrement sur la table.

Depuis 2016, celle-ci a initié un atelier de formation d’une semaine sur la gestion de projet culturel : “C’est dommage que l’on prenne 5 jours pour vous donner un savoir acquis après plusieurs années d’expérience et que les plus grands absents sont les artistes et les managers qui sont en exercice depuis plusieurs années et qui pensent n’avoir rien à apprendre”. 

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Un problème récurrent dans la musique gabonaise

Le coup de gueule de Tina n’est pas le premier et n’est sûrement pas le dernier. Il est révélateur d’un problème ambiant dans le monde artistique gabonais depuis des décennies.

Avec les réseaux sociaux, le message s’amplifie rapidement, les réactions sont multiples mais le constat est souvent le même. Une fois la tempête passée, chacun retombe dans les mêmes travers.

Certains prennent la parole, d’autres se taisent mais tous vivent les mêmes réalités : “Malheureusement Edgar Yonkeu n’est pas seul dans ce cas, on ne sort pas leurs noms par respect hein… et les artistes vous êtes aussi complices de ce désordre là. Aujourd’hui Tina a parlé, mais combien auront le courage de s’exprimer et de revendiquer leur droit comme elle”.

La publication de Magali Wora est à lire ci-dessous dans son intégralité.

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