Fondé par la réalisatrice Nadine Otsobogo, c’est désormais un rendez-vous annuel que le Festival du Film de Masuku donne au public de Franceville. Du 7 au 10 décembre, une vingtaine de films (documentaires et fictions) seront à voir au sein de l’Université des sciences et techniques de Masuku.
Un cinéma engagé dans la cause environnementale
Biodiversité, rapport de l’Homme avec la nature, préservation de la nature, radioactivité, font partie des sujets qui sont abordés dans les œuvres de la sélection du Festival du Film de Masuku. Quatre jours pour sensibiliser le public, notamment les jeunes, aux enjeux environnementaux.
La cérémonie d’ouverture se déroulera à la Mairie centrale de Franceville à partir de 17h30 avec la projection du documentaire haïtien “Où sont passés nos arbres” qui sensibilise aux conséquences de la déforestation.
A Libreville, le 11 décembre, la soirée “Retour de Masuku” donnera lieu à la restitution du festival. Pour l’occasion, le film qui aura été primé sera diffusé à l’Institut français pour le public librevillois.
Une sélection ambitieuse
Le festival fait la part belle aux documentaires puisque après avoir reçu une soixantaine d’œuvres, seuls 26 ont été retenus dont 21 documentaires provenant, entre autres, du Burkina Faso, de la France, du Mali, de la RDC, du Niger et du Gabon.
Parmi la sélection officielle, trois films ont retenu notre attention:
I Am Congo de David Mboussou et Juan Ignacio Dàvila sur la nature et diversité culturelle du Congo.
La colère dans le vent de Amina Weira sur la ville d’Arlit au Niger où l’entreprise Areva exploite l’uranium depuis 1976. Le documentaire explore les conséquences de la radioactivité.
Bons Baisers de Moruroa de Larbi Benchiha sur les effets transgénérationnels des irradiations des essais nucléaires pratiqués en Polynésie française entre 1966 et 1996.
Retrouvez le programme officiel de cette 5ème édition sur la page Facebook du festival.
