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Portrait : Evrard Mouiri Pendi, représentant du Gabon à Koiffure Kitoko

Portrait : Evrard Mouiri Pendi, représentant du Gabon à Koiffure Kitoko

Il faisait partie des premiers hommes à faire leur entrée dans Koiffure Kitoko après deux saisons. Avec le candidat béninois, Evrard Mouiri Pendi était le deuxième homme parmi huit candidats et il portait les couleurs du Gabon pour la saison 3 de l’émission qui a débuté le samedi 3 mars.

 

Pourtant, ce jeune étudiant en marketing & communication qui beigne dans l’univers du peigne et de la mèche depuis tout petit s’est vu ravir son rêve de gagner la compétition dès la première semaine. Il y a pourtant cru jusqu’au dernier moment mais la sentence du jury est tombée comme un couperet alors qu’il était optimiste sur l’issue de la dernière épreuve : “Après l’épreuve de rattrapage, vu le rendu de ma coiffure, je me suis dit que je continuerais la compétition. Mais hélas, le jugement a été autre”, nous a-t-il confié.

Réaliste et conscient que le jury était dans son rôle, Evrard nourrit déjà l’espoir de retenter l’aventure l’année prochaine et de participer à d’autres compétions; et ce n’est ni sa famille ni ses amis qui l’en dissuaderont. Sa présence dans Koiffure Kitoko, il la doit à son entourage qui l’a encouragé et convaincu d’envoyer sa candidature.

Sa mère, gérante d’un salon de coiffure, a transmis son savoir-faire à son fils très tôt et le jeune homme en a fait sa passion. Maintenant, il souhaite la transformer en un métier durable de Hair Designer et pourquoi pas aussi ouvrir un centre dans lequel il pourra enseigner la coiffure et le maquillage car il est aussi make-up artist.

Chanteuse Bussine / Coiffure: Evrard Mouiri Pendi
Chanteuse Bussine / Coiffure & maquillage : Evrard Mouiri Pendi

“Porter haut la coiffure du 241”, c’est l’ambition qui l’anime. Pour y arriver, il faudra encore du chemin car Evrard a un point qu’il doit améliorer: les tresses. D’ailleurs, c’est ce qui lui a coûté sa place dans l’émission.

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Pour le premier prime, les candidats devaient réaliser cinq tresses différentes en vingt-cinq minutes. Une épreuve technique qui les a tous mis en difficulté puisque aucun n’a réussi à terminer sa coiffure. Spécialiste des tissages, le jeune coiffeur partait avec un point faible dont il savait qu’il pourrait ralentir sa progression dans le concours : “j’ai exploré un univers capillaire qui n’est pas le mien et qui m’a d’ailleurs coûté ma place”. C’est pour cela que depuis, il redouble d’efforts pour se perfectionner.

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Tissage réalisé par Evrard Mouiri Pendi

Des leçons, il en tire forcément de cette expérience unique. D’abord, que “dans une compétition rien n’est jamais acquis tant que celle-ci n’est pas terminée”, puis, parce qu’il s’agit d’un métier technique, “chaque détail compte”. Evrard est aussi pragmatique et estime que “nos faiblesses ne nous rendent pas excusables”.

“Koiffure kitoko a forgé mon caractère. Je suis déterminé à tout pulvériser. Mon talent, mon esprit compétitif et la grâce de Dieu m’emmèneront au sommet”. Un bel état d’esprit qui lui servira pour poursuivre son rêve.

 

 

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